Recherches
Laboratoire de Sociologie et d'Anthropologie à l'Université Bourgogne Franche-Comté 77EA 3189
Programme Interreg : Communication des PME fonctionnant en B2B et en sous-traitance de la sous-traitance dans l’Arc jurassien
BQR Jeunes chercheurs, les criminalités rurales
Titre : « Étude comparée des crimes et des délits en milieux ruraux et urbains (département du Doubs, France) »
Résumé : Les faits de délinquance et de criminalité sont généralement abordés et étudiés comme des faits essentiellement urbains. De ce fait, les manifestations de crimes et de délits en milieu rural demeurent mal connues. Une spécificité des zones rurales est la faible densité de population qui génère des types de rapports sociaux particuliers : personnalisation des relations, prégnance et effet de coercition de la communauté villageoise. Ce maillage social particulier soutient et contraint tout à la fois les rapports sociaux. Ainsi, cette recherche sur les criminalités rurales, comparées aux criminalités urbaines, permettrait d’éclairer la vie des territoires sous un angle inédit. Les résultats d’une telle recherche contribueront à une meilleure connaissance des forces à l’œuvre dans la production des criminalités territoriales et à favoriser la mise en place de dispositifs adaptés en matière de politiques publiques relatives à ces questions.
Conception d’un projet de recherche Interreg IV franco suisse
Titre : « les ruptures familiales dans les petites entreprises en milieu rural de l’arc jurassien »
Contexte : Avec une collaboration de la Mutualité Sociale Agricole, l’université de Franche Comté pour la France et Agridea (Lausanne) et l’Institut des Hautes Etudes Internationales en Développement, IHEID (Genève) pour la Suisse. Direction D. Jacques-Jouvenot, Y. Droz, F. Reysoo.
Résumé : Les très petites entreprises familiales en milieu rural sont des acteurs importants du développement local, de l’aménagement du territoire et de l’entretien du paysage. À l’instar de toutes les entreprises, elles doivent faire face à une exigence croissante de compétitivité due à l’ouverture des marchés. Or elles se distinguent des autres entreprises par une imbrication étroite des sphères professionnelle et familiale qui influence étroitement leur capacité de production, d’adaptation et d’innovation. Cette dimension de la capacité socio-économique des entreprises familiales est peu connue. Ce projet de recherche / action vise à mettre en valeur l’importance et le sens du lien familial dans la reproduction socio-économique des petites entreprises.
Post doctorante à IHEID de Genève
Titre : « les conséquences socio psychologiques des politiques agricoles : étude interdisciplinaire et comparative Suisse-France-Québec »
Contexte : Recherche financée par le SNIS (Swiss Network for International Studies). Direction D. Jacques-Jouvenot, Y. Droz. Cette étude est issue d’un partenariat entre l’Institut de hautes études internationales et du développement, Genève ; l’Université de Franche-Comté, le Laboratoire de sociologie et d’anthropologie, Besançon ; l’Institut d’ethnologie de Neuchâtel ; la Mutualité Sociale Agricole, Besançon, et AGRIDEA, Lausanne, Suisse.
Résumé : Dans une perspective interdisciplinaire – socio anthropologie, économie, sciences politiques, santé publique et psychologie communautaire – nous développons des procédures d’enquête interdisciplinaire unifiées et des indicateurs quantitatifs et qualitatifs communs afin d’évaluer la situation socio psychologique des agriculteurs de trois pays.
Chargée d’étude
Titre : « Les systèmes locaux de pauvreté »
Contexte : Etude commandée à l’équipe EIDER (Exclusion, Intégration, Déviances et Régulations sociales) du Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (université de Franche-Comté) par le Ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité et du Ministère de la Santé, de la Famille et des personnes handicapées. Direction J.M. Bessette et C. Guinchard.
Résumé : Approche comparative des sites de Besançon et Mulhouse dans leur gestion territoriale et politique de la pauvreté. Elaboration d’une monographie soulignant le poids de l’histoire et de la mémoire sociale dans la construction des dispositifs sociaux des villes de Besançon et Mulhouse.
Doctorat
Titre : « L’erreur judiciaire : une voie d’approche pour l’étude socio anthropologique de la production de la vérité »
Résumé : « Errare humanum est ». Si, comme le dit l’adage, l’erreur est humaine, son étude relève bien évidemment du domaine de l’anthropologie. L’étude de l’erreur judiciaire, constitue un vecteur fécond pour appréhender le fonctionnement d’une institution fondamentale de la société — la justice — dans ses modalités de production et de gestion des normes et des déviances. Une telle approche permet de pénétrer au cœur du système, de porter au jour ses mécanismes, ses différents rouages et leurs interactions, d’observer les éléments multiples et complexes qui le constituent. Paradoxalement, c’est le fonctionnement « normal » du système judiciaire qui se révèle : observer le « dysfonctionnement » d’une institution nous montre, par l’exemple négatif, ses modes habituels de fonctionnement. L’analyse du processus de construction/déconstruction/ reconstruction d’une identité judiciaire dévoile les échafaudages sociaux-logiques qui ont permis l’édification, la corrosion et la recomposition des masques successifs du « coupable » puis de l’« innocent ». L’étude de l’erreur judiciaire permet in fine de saisir une modalité spécifique de la construction sociale de la « vérité ».